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Nom du blog :
periodista
Description du blog :
Articles, graphismes faits maison, coupures de presse et enjeux contemporains.
Catégorie :
Blog Blogzine
Date de création :
10.02.2009
Dernière mise à jour :
22.02.2009

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Coluche et les journalistes:conflit ou admiration?

Coluche et les journalistes:conflit ou admiration?

Publié le 10/02/2009 à 12:00 par periodista
Coluche et les journalistes:conflit ou admiration?
Coluche n’était pas tendre avec les journalistes, eux non plus!

Le 13 novembre 1985, ce dernier insulta une journaliste du Figaro : Clerc Christine, venue l’interviewer à Europe 1 à propos des « Restos du cœur ». Il lui aurait envoyé de l‘eau et traité de « petite conne ». Il a également viré de sa loge, Danièle Heymann, journaliste à l’Express.

Il se méfiait des journalistes : « Les journalistes s’imaginent toujours qu’ils font la carrière des gens[…] Moi qui refuse neuf interviews sur dix, je les vois quand même paraître dans les canards. En plus, ceux qui m’encensent aujourd’hui sont ceux qui m’avaient démoli en trois lignes il y a dix ans ».

Jean Daniel, celui qui a lancé le Nouvel Obs écrivait « Nous ne souhaitons nullement à Coluche de recueillir les signatures nécessaires pour valider sa candidature ».

* Lhote Gilles, Coluche de A à Z, Albin Michel, Paris, 1996

Mais ne généralisons pas: l'hommage des journalistes

Edito engagé du Nouvel Observateur

En 1985, Pierre Bénichou est le Directeur adjoint, il écrit quelques articles et rédige principalement des hommages nécrologiques. Proche de Coluche, il parlait souvent de lui au féminin comme avec ses autres collègues en l’appelant « ma poule ». Il était présent à ses obsèques le 24 juin. A travers un édito qui fait la longueur du sommaire, il lui rend un second hommage et prend à parti le lecteur à travers une succession de questions. « Vous ne l’aimiez pas Coluche? Moi si. Vous le trouviez vulgaire? Moi aussi? Vous aviez honte de rire? Moi non plus. ». Il utilise la première personne du singulier le « je » et le « moi », écrit ce que certains pensent tout bas et affiche clairement son point de vue. Il ne cherche pas à cacher ses opinions, bien au contraire. Les effets de la mort de Coluche sont présentés de deux manières : il y a ceux qui pleurent et ceux qui se ravissent. Il pousse un coup de gueule, dénonce l’hypocrisie des médias et des « hommages officiels ». Pierre Bénichou montre son mécontentement car il est conscient que la mort de Coluche en soulage plus d’un, et que son humour pouvait être décrié et mal compris « Il ne dérangera plus personne ». Le côté provocateur de Coluche, il est vrai pouvait diviser l’opinion.

Un ton chaleureux

Dans les articles du Point (semaine du 23 au 29 juin 1986) Coluche est qualifié par des surnoms sympathiques « nouveau riche fier d’être un ancien pauvre » « bouffon de la république », « bête de scène », « formidable sociologue », « il était débile et génial ». Il était manifestement apprécié par les rédacteurs, ces derniers le défendaient et voulaient que le lecteur voit autre chose qu’une star « Parce que Coluche était davantage et autre chose qu’une star du Show-biz ».
Dans le second article du Point, la journaliste Marie-Françoise Leclère, consacre presque une colonne entière à l’aspect humain et généreux de Coluche avec son association : « les restos du cœur ». Elle se montre clairvoyante et pointe le doigt sur le projet d’une nouvelle loi réduisant les impôts en cas de dons « Le plus étonnant paradoxe de cette carrière fondée sur la dérision ne serait-il pas qu’elle se termine par une loi Michel Colucci »

==> le 20 octobre 1988, le parlement vote la loi Coluche permettant aux donateurs d'obtenir un allégement fiscal.

:: Les commentaires des internautes ::

Anonyme le 17/01/2011
Coluche n'était pas non plus tendre avec les universitaires (les enseignants en général) : ils le lui rendent bien. L'Université affiche un mépris affligeant pour l'œuvre de Coluche. C'est vrai que le discours de l'humoriste passe très bien alors que le discours universitaire est souvent indigeste. Tous ces gens qui prétendent "vendre de l'intelligence sans en avoir assez pour eux" (pour paraphraser Coluche)passent leur temps à se branler aux frais du contribuable. Ils ont un train de vie grâce au labeur des travailleurs qu'ils méprisent.